Il est parti, après un dernier coup.
Peut-être sera-t-il mis en petite boîte… Sans transition aucune, comme l’autre, un urgentiste en grève dit avoir voulu en être car les urgences sont le reflet de la vie quotidienne.
L’on comprend mieux, alors, l’état de celles-ci.
Contrairement aux vins nouveaux, lui n’a pas de saison : il naît au gré de la bonne volonté de ses utilisateurs.
C’est ainsi que le nouveau radar est arrivé : plus petit mais bien plus puissant et maniable que ses prédécesseurs.
Pensez donc, il pourra donner à voir à 600m alors que l’automobiliste malin se croyait dégagé de toute obligation élémentaire de sécurité.
Et c’est bien là, l’antagonisme de l’affaire.
L’on ne peut pas être contre ces moyens de sécurité surtout depuis que la gendarmerie, premier consommateur à ce jour, nous dit placidement : « ce nouveau radar miniature sera utilisé “pour des raisons inhérentes à la préservation de la vie humaine” et non pour remplir les caisses de l’État.».
Ils sont marrants ces supers riches possesseurs d’entreprises qui asphyxient sans vergogne nos petits artisans.
Pour tenter de se rattraper, il s’efforcent à donner un peu de leur fortune, accumulée sur le dos de leurs esclaves et en piétinant les droits et pouvoir d’achat de leurs clients qu’ils veulent en plus captifs, pour des associations diverses.
L’un deux va même jusqu’à déclarer, car dans leur monde tout ce qu’ils ont décidé doit se savoir, qu’il donnera un milliard de ses dollars à lui pour lutter contre le réchauffement climatique.
Mais, pas un instant, il n’est question d’accepter de jouer le jeu collectif en payant normalement ses impôts ou laissant s’exprimer la démocratie normative.
Ils se crient maître, entendent l’être et le rester !