Souvent quand vous allez voir votre assureur ou l’un de ses concurrents, vous êtes, sans y prendre garde, assailli par le trop fameux « A chaque besoin, sa solution ».
Pourtant, c’est lorsque l’accident arrive que vous constatez les dégâts.
Au mieux, vous risquez l’application d’une franchise que vous n’aviez pas vu arriver, au pire l’assureur décline sa garantie ne se sentant pas du tout obligé par votre pépin non garanti.
Parfois même, vous constatez que votre contrat est résilié ou le retrait de ladite garantie car le service Surveillance du Portefeuille de votre meilleur ami s’est mis en action devant le trop plein de sinistres à son encontre.
Dans tous les cas, si vous êtes pris en défaut, c’est par manque de temps à une lecture avisée.
Un contrat d’assurances si au moment de sa souscription est bénin, souvent signé sous l’obligation légale à satisfaire, vous engage pour votre futur.
Vous avez un bon contrat, vous serez bien assuré.
Du moins, vous faut-il avoir bonne conscience de ce que vous avez accepté voire refusé.
Par exemple, le montant de la franchise, si elle est fixe pas trop de soucis à se faire, vous savez que votre indemnité sera égale au montant de vos pertes moins celui de cette franchise.
Encore, vous faut-il surveiller au fil du temps qu’avec le jeu de l’indexation généralement prévu, notamment en Multirisques Auto, cette franchise ne soit pas trop excessive.
Mais le plus pernicieux est la franchise exprimée en pourcentage.
Car si 10 % ne vous paraît pas catastrophique puisqu’il vous resterait à recevoir 90 % peuvent être rapidement indécents dans la réalité : 10 % de 100 000€ ne sont pas semblables à 10 % de 1 000€ ! Heureusement que, en principe, un maximum est prévu, mais encore faut-il qu’il le soit.
