Je suis photographe et j’aime l’être. Mais, c’est moi, avec mes joies, mes peines, mes ennuis, mon bruit. Je veux faire ) ma manière même si parfois je m’expose au regard des autres pour savoir.
Quoi je ne le sais pas.
Je n’ai trouvé que des dires mondains qui font bien, des phrases toutes trouvées dans les manuels de bonne éducation.
Et, si parfois, la sincérité était réelle, je me veut trop libre pour ne pas dire circulez…
Aussi suis-je assez souvent ennuyé lorsque des amis, copains ou connaissances me disent va de-ci, delà, spot super terrible, fais comme ci,comme cela, ami photographe.
Aussi je me donne toujours le droit de ne pas faire et toujours à ma manière.
J’avais, un temps, constaté que la technique, le regard que j’utilisais, étaient souvent contestés pour être mieux repris, apprécié par même des gens que je ne connaissais pas.
Il me souvient d’une fois où j’avais repéré un photographe qui s’essayait au flou.
C’était, il y a longtemps lors d’une jeunesse encore incertaine.
Je lui montrais les miens.
Il a adoré jusqu’à ce que je lui précise d’une part qu’une seule vue m’avait suffit et, d’autre part, sacrilège suprême sans crème, que je pratiquais en numérique.
Il m’a mis à la porte de ce qui lui servait alors de laboratoire.
Une autre fois, au cours d’une expo où j’étais en cour, un photographe célèbre et apprécié dans sa région, mais suivi d’une cour de gamin(e)s en mal d’être, s’est précipité sur l’une de mes œuvres.
Et le chef de clamer tout haut, ha, j’avais bien vu, il y a une tache dans le fond, c’est sale.
Et il est reparti avec ses ados ricanant de sa répartie.
La tache c’était cet oiseau loin dans le ciel qui avait eu le bonheur de s’affichait lors de ma prise que je n’avais pas voulu écarter.