« L’Amérique a créé l’internet et l’a partagé avec le monde entier », écrit le président Trump dans la Stratégie nationale pour la cybersécurité, rendue publique en septembre 2018. « Maintenant, nous devons faire le nécessaire pour sécuriser et préserver le cyberespace pour les prochaines générations. »
« Notre objectif est de décourager les activités malveillantes dans le cyberespace », a déclaré le secrétaire d’État adjoint John Sullivan, lors d’une réunion sur la cybersécurité tenue aux Nations unies en 2018. Mais il faut trouver le juste milieu : l’objectif est « de faire face aux menaces cybernétiques tout en préservant les nombreux avantages de l’internet dont jouissent les peuples libres et les pays libres ».
Protéger un cyberespace « ouvert et résilient »
À l’heure où des discussions internationales se tiennent sur ce sujet, M. Sullivan a invité « les partenaires épris des mêmes valeurs à se joindre aux États-Unis pour tenir responsables de leurs actes les États qui se livrent à des activités malveillantes dans le cyberespace ».
Le secrétaire d’État adjoint John Sullivan a organisé une réunion sur la cybersécurité, tenue le 28 septembre 2018, pendant l’Assemblée Générale des Nations unies. (Département d’État)
Les pays qui collaborent vont « imposer des conséquences à ceux qui violent les normes que les pays épris des mêmes valeurs ont adoptées », a souligné M. Sullivan.
Une norme de comportement responsable, par exemple, c’est qu’un État ne s’attaque pas aux infrastructures critiques qui servent le public, a déclaré Robert Strayer, le sous-secrétaire d’État adjoint pour la politique sur le cyberespace, les communications internationales et l’information, lors d’un point de presse. Il a expliqué que les États-Unis s’employaient actuellement à créer un consensus mondial sur une stratégie cybernétique.
« Nous pensons qu’il est important que les États-nations reconnaissent ces règles », a-t-il estimé. Il a noté que les technologies numériques devraient ajouter plus de mille milliards de dollars à la production économique mondiale, mais que 75 % de ces gains pourraient être compromis si on ne contre pas les menaces à la cybersécurité.
« Nous devons décourager les comportements malveillants, et nous chercherons à le faire en nous joignant à d’autres pays (…) pour imposer des conséquences », a-t-il affirmé.