Rhapsodie des oubliés de Sofia Aouine chez éditions de la Martinière

Née en 1978, Sofia Aouine est autodidacte. Aujourd’hui journaliste radio et documentariste, elle publie son premier roman, Rhapsodie des oubliés.

Ce qu’il y a de bien dans chaque livre, ou plutôt chez chaque auteur(e), c’est le poids donné à chacun des mots employés, la force d’une phrase, toujours différents de l’un(e) à l’autre.

Ici, cela commence dur par un langage cru et sans doute vrai tellement cela ressemble à une tranche de vie que chacun peut vivre en d’autres endroits.

Mais, c’est dans les rues de Barbés où depuis bien longtemps les habitants se demandent s’ils sont d’ici, un parfum d’ailleurs.

Deux vies, d’un temps passé différent, vont se rencontrer, s’affronter, se raconter, s’entraider.

Mais, c’est toujours pareil, le réfugié, l’immigré, le pas comme les autres, confronté au chez moi ça me suffit.

Ce sont des tronches, ou des tranches, de vie qui nous sont racontées là brut de décoffrage.

Vous vous dites que s’en est trop, trop exagéré.

Pourtant, c’est une certaine réalité pour qui veut voir plus que son bout de chemin.

Au fait, Rhapsodie peut se lire ainsi : « Pièce musicale instrumentale de composition très libre et d’inspiration populaire ».

Dans toute bonne librairie…

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