Dans un contexte économique et environnemental qui favorise la réparation, la réutilisation et le recyclage, les comportements s’adaptent et se tournent vers des solutions plus durables. À l’occasion de la mise en place du fonds de réparation pour les appareils électroniques en France, Save, leader de la réparation mobile avec près de 200 magasins sur le territoire français, a réalisé une étude en partenariat avec l’institut de sondage YouGov* afin de comprendre les comportements et les freins des consommateurs face à la réparation de leur smartphone.
La batterie et l’écran : les composants les plus problématiques pour les consommateurs
Alors que le nombre d’heures passées sur mobile en France a doublé en 3 ans, passant de 85,4 millions au premier semestre 2018 à 167,9 millions fin 2021**, les Français se trouvent de plus en plus confrontés à des problèmes techniques les empêchant d’utiliser pleinement leurs smartphones : pour les personnes interrogées, les plus fréquents d’entre eux sont majoritairement liés à la batterie (27%) et à l’écran (13%).
En termes de réparation, ce sont les problèmes liés à l’écran qui arrivent en tête : en effet, plus de 31% des Français interrogés ont déjà fait réparer leurs écrans et 24% d’entre eux ont même dû répéter l’opération entre 2 et 3 fois. Les changements de batterie suivent de près avec plus de 30 %.
Les démarches économiques et écologiques au cœur des préoccupations des Français.
Alors que davantage de Français adoptent des pratiques de consommation plus éthique et plus soucieuse de l’environnement, 29% d’entre eux ne se sont pas tournés vers la réparation mobile pour des questions de coût, qu’ils trouvent trop élevé.
En effet, 8 Français sur 10 seraient prêts à réparer leurs smartphones si une aide financière leur était apportée. Il semblerait donc que la question financière en cette période économique incertaine soit la première motivation des Français, puisque 47% des répondants envisageraient la réparation de leur smartphone dans une démarche économique. À noter tout de même que 34% des Français ont une approche plutôt tournée vers l’écologie (seulement 13% d’entre eux préfèrent acheter un produit neuf).
Le Fonds de réparation, une démarche écologique valorisant les métiers de la réparation
Dans la continuité de la loi AGEC promulguée en 2020, visant à allonger la durée de vie des produits, le fonds de réparation ou « bonus réparation » sera effectif dès le 15 décembre et ce jusqu’en 2027 avec pour volonté, d’inciter les consommateurs à se tourner vers la réparation plutôt que l’achat du neuf (lorsque cela est encore possible).
Abondé par les fabricants via les éco-organismes Ecosystem et Ecologic, ce bonus prendra la forme d’un forfait allant de 10 à 45 euros, calculé selon chaque type d’appareil à réparer, sans limite d’utilisation (sous contrôle des éco-organismes). Pour un smartphone par exemple, il s’élèvera à 25€. Parmi ces appareils, une trentaine d’entre eux n’étant plus sous garantie constructeur pourront bénéficier de cette aide. Celle-ci sera déduite de la facture par les réparateurs, qui se feront à leur tour rembourser par l’éco-organisme.
L’objectif de ce fonds est également de valoriser les métiers de la réparation, avec la création du label QualiRepar. Ce label instaurera un maillage équilibré de professionnels qualifiés dans tout l’hexagone, assurant un service de proximité. Accordé pour une durée de 3 ans aux réparateurs ayant répondus aux critères de labélisation, il représente un gage de confiance, attestant d’un savoir-faire de qualité des réparateurs espérés au nombre de 500 en 2023***.
Ce coup de pouce financier permet à la fois de lever le frein de la question budgétaire chez les consommateurs mais également de les inciter à adopter un mode de consommation plus respectueux de l’environnement. Aujourd’hui environ dix millions de réparations sont effectuées chaque année en France, où circulent environ 1,5 milliard d’équipements électriques et électroniques. L’objectif est d’accroître ce volume de réparations de 20 %.
« En 2022, le prix moyen pour le changement d’une batterie chez Save s’élève à 53€. Cette aide de 25€ va nous permettre de convaincre un nombre beaucoup plus important de client d’effectuer la réparation plutôt que de changer d’appareil. » – Charles Bocquillon, Directeur Général de Save
Save, expert labelisé QualiRepar
Expert de la réparation, Save dispose du plus grand réseau indépendant multimarque agréé par les constructeurs avec près de 200 magasins en France. Au-delà de son ambition de continuer son développement français et européen, Save se veut être le réparateur de référence tant pour les constructeurs que pour les consommateurs et développe parallèlement des solutions de protection et de recyclage.
Dès 2023, Save entend déployer le label QualiRepar à l’ensemble de son réseau, lui permettant d’offrir un service de réparation de proximité, de qualité et à faible coût, cultivant une relation de confiance avec les consommateurs.
Citation de Charles Bocquillon, Directeur Général de Save sur la labelisation Qualirepar. « Après une labélisation QualiRepar acquise récemment pour notre magasin pilote situé à Paris Wagram, nous sommes en cours d’intégration de l’ensemble de notre réseau. Nous finaliserons les audits début 2023, ce qui permettra d’étendre significativement le nombre de réparateurs labélisés en France ».
*Méthodologie
- Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire de YouGov.
- Les données sont pondérées pour être représentatives des adultes français.
- Echantillon
- 1001 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus.
- Terrain
- En France.
- Réalisé du 30 novembre au 1er décembre 2022.
**Selon l’étude State of mobile 2022 publiée par App Annie.
***Pour connaitre la liste des réparateurs agréés, il suffit de se rendre sur le site ecosystem.eco ou label-qualirepar.fr
À propos de Save
Agréé par les constructeurs de smartphones et élu deux années consécutives au palmarès Capital des meilleures enseignes, Save est le leader de la réparation de proximité en France avec près de 200 magasins. Créé en 2006 sous le nom Point Service Mobiles, l’enseigne s’est transformée en 2020 après le rachat de son concurrent Save.
Expert de la réparation de smartphones, Save élargit progressivement son savoir-faire à la réparation des consoles et ordinateurs, et développe des offres de services (protection, rachat, recyclage). Sa raison d’être est fortement ancrée dans les enjeux environnementaux et l’économie circulaire : « Réparer et réutiliser plus pour allonger la durée de vie des produits électroniques ».
Disposant déjà d’un réseau national en Espagne, Save ambitionne de devenir le leader européen de la réparation de proximité.