Réflexions

Le redoublement n’est pas la solution … il faut éviter l’échec scolaire

Il n’est pas normal qu’un nombre important d’élève passe en 6ème sans posséder les bases élémentaires, savoir lire, écrire et compter, pour pouvoir suivre des études secondaires utiles et préparer leur avenir professionnel, sans se faire éjecter en 3ème, sans le moindre diplôme.

Un jeune enfant a besoin de ses parents pour surveiller ses devoirs et pour l’aider à apprendre ses leçons.

Mon père me faisait réciter à six ans les tables de multiplication dans tous les sens et ma mère, nous étions à Vienne en Autriche, les déclinaisons.

A sept ans, un oncle m’a donné un exemplaire d’Oliver Twist de Charles Dickens, dont je me suis imprégné et qui hante toujours ma mémoire, mais c’était avant que l’usure du temps s’attaque aux familles.

Nous sommes passées aux familles monoparentales, aux familles recomposées, les femmes ne sont plus des mères de famille, elles ont fait des études et travaillent autant, sinon plus que les hommes.

Alors, à la sortie des classes, il n’y a personne à la maison pour s’occuper des enfants, sans parler des enfants qui doivent en rentrant, prendre en charge des tout-petits (leurs frères ou sœurs).

Il faut aussi penser aux enfants dont les parents maîtrisent mal ou pas le français et qui, une fois à la maison, parlent une autre langue que celle de l’école de la République.

Alors, il ne s’agit pas de savoir s’il faut ou non autoriser le redoublement, il faut partir du principe que tout enfant normalement constitué, admis à fréquenter l’école, qu’elle soit publique ou privé, est en mesure d’apprendre, pour commencer les bases élémentaires de l’enseignement, savoir lire, écrire et compter et faire en sorte qu’il y arrive, c’est une obligation de résultat du ministère en charge de l’enseignement.

Il appartient aux crânes d’œuf de ce ministère de définir les programmes et les modes d’enseignement pour y aboutir.

Il faudra inclure dans la journée de travail des élèves, les devoirs et la répétition des leçons, en nommant à cet effet, à côté des enseignants, des répétiteurs.

Il faudrait aussi réfléchir au rétablissement d’un diplôme, de type certificat d’études, consacrant un minimum de connaissances scolaires, de manière à récupérer des forces vives, aujourd’hui gaspillées, du fait du laxisme ambiant.

L’enseignement, à tous les niveaux, devrait s’en ressentir positivement.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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