J’écoute les consultants journalistiques, figures télévisées de chaînes à (presque) forte audience.
Ils font concert non cacophonique avec les politiques qui crient au loup depuis la sortie d’un vert maire.
Pourtant, à l’écouter, ce n’est pas le parallèle Shoah/Migrants qu’il voulait exprimer.
Sûrement d’ailleurs qu’il n’avait pas eu, au moment de l’écrit, c’est le plus grave, et à l’oral de l’énormité de ses propos dont l’interprétation n’aura pas manqué de choquer plus d’un ; ce à juste titre.
Pourtant, il me semblait qu’il voulait plutôt mettre en avant l’obligation des forces de l’ordre d’obéir à une hiérarchie demandant de faire des actes indignes d’une patrie qui se dit des droits de l’homme.
Ce d’autant plus qu’avec le réchauffement planétaire, l’incapacité de faire vivre les peuples dans la paix chez eux, la continuation du pillage des terres lointaines, la migration des êtres se fera obligatoirement de plus en plus.
Car, enfin, qui, en toute franchise, acceptera de vivre dans ces conditions, sans rien faire pour en sortir et aller chercher la terre promise tant il paraît vrai que l’herbe est plus verte chez le voisin.
Cela fait du bien d’entendre un spécialiste des études sur la violence dire que la période actuelle est la plus sûre depuis 3 siècles et que l’Europe est le continent le plus sur de la Terre.
Mais cela nuit sans doute trop à certains politiques voulant se placer pour les élections à venir ou tout simplement entretenir ses adhérents trop considérés comme de simples clients.
Mais de la part du gouvernement qui en fait des tonnes sur la discussion autour de la sécurité, il y a sans doute, aussi, la volonté de faire penser à croire que les mouvements sociaux en font partie.
Puis, ceux qui manifestent font partie du camp d’en face, le mauvais bien évidemment.
