Qu’ils se taisent

Les journalistes font grand jeu en surfant sur la vague du mécontentement des voyageurs devant leurs trains quasi systématiquement en grève durant les périodes de vacances scolaires.

C’est vrai, les salariés sont relativement bien payés si l’on regarde la moyenne des salaires qui s’enfonce de plus en plus.

Mais, paradoxalement, ce n’est qu’après ces mouvements que la Direction accepte, même en partie, de répondre favorablement aux demandes.

Pourquoi ne pas le faire avant dans des discussions collégiales ? De toute façon, octroyer des primes au lieu de vraie augmentation salariale est perdant perdant pour le salarié puisqu’elles ne comptent pas en cas d’arrêt de travail ou, pire, pour les droits à la retraite.

Quand on sait que pour les contrôleurs, ces primes représentent près de 40 % de la rémunération annuelle, qui voudrait se mettre à leur place ? Et le 1er ministre de l’anti-social droitier assumé malgré son jeune âge de premier qui n’a pas vécu, d’enfoncer le clou sur les grévistes en disant qu’il voulait saluer les salariés qui ne rejoignaient pas le mouvement.

Quelque chose dit qu’il soutiendra fermement l’action des députés de droite extrême pour faire passer un texte de loi faisant ressembler le travail d’aujourd’hui au servage d’hier à moins qu’ils ne veulent aller jusqu’à l’esclavage.

Mais, tout de même l’hypocrisie du En même temps, fait que ce premier ministre qui n’a pas vécu défend des grévistes saccageurs (si, si, comme les autres) et des touristes en mal de vacances alors que par ailleurs, il fait semblant de prôner le travail pour tous.

Il est vrai qu’il continue de frapper fort et dur sur les titulaires du Rsa et d’autres qui osent vouloir leurs indemnités de chômage pour lesquelles les travailleurs ont cotisé.

Mais, rien n’a jamais arrêté un politique dans sa trajectoire de carrière, y compris les casseroles judiciaires.

Alors, un jeune loup aux dents à rayer les parquets des châteaux…

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