Ce qui est le plus surprenant, si au lieu de raccrocher, on répond « ça ne m’intéresse pas » d’avoir comme réaction « pourquoi », « vous ne pouvez pas dire ça » ou formulation du même style.
Il y a pire qu’un humain d’une plateforme, un message préenregistré.
Ne pas répondre, n’est pas toujours la solution, on peut passer à côté d’une information importante qui n’est pas publicitaire. A la fin de l’an dernier, il y a eu un problème de qualité de l’eau dans le Nord de l’Yonne. Le fournisseur d’eau a alerté la population par des appels téléphoniques. Je ne sais pourquoi, ce jour-là, au lieu de raccrocher, entendant un message pré-enregistré j’ai écouté … heureusement (eu non consommable pour les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées durant plus d’une semaine).
Effectivement, cette prospection téléphonique sans limite et acharnée peut nous faire passer à côté d’une information réelle et importante, comme une alerte sur la qualité de l’eau.
Par ailleurs, je suis persuadé qu’il y a des entreprises, qui aimeraient – localement – faire de la prospection téléphonique, sans passer par une plateforme d’appels, le patron lui-même, une collaboratrice, un collaborateur et qui se feront « jeter » sans même avoir pu terminer la première phrase.
Dans la réalité, il n’y a pas de loi qui peut empêcher ce harcèlement téléphonique, par contre si une majorité de harcelés disent « non », « stop », …, les harceleurs par téléphone, ils arrêteront.
Car l’objectif n’est pas seulement de harceler mais de décrocher des ventes. Si ces plateformes se transforment en simple centre de coût, ça fera cesser ces appels.
Alors, un conseil … face à ces appels … envoyez au diable et raccrocher.
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