Les prix des carburants à la pompe sont repartis à la hausse

Pour le moment le gouvernement n’y est pour rien, mais il nous mijote une hausse pour le premier janvier prochain, avec une grosse surprise sera pour les tributaires du gazole, les heureux propriétaires d’une voiture diesel, mis au banc de la société et bientôt interdite de circuler en ville.

Il s’agit pour l’État d’aligner les taxes perçues sur le gazole sur ceux sur de l’essence, en les tirant vers le haut et non ceux de l’essence vers le bas, comme pouvaient l’espérer les naïfs possesseurs de voitures à essence.

Il y a quelques mois, des automobilistes ont cru rêver, en voyant le compteur qui marque la quantité de gazole tourner plus vite que celui des prix, là où le prix du litre de gazole était inférieur 1 euro, ce n’était plus arrivé depuis des années, mais n’a pas duré longtemps.

Quand le prix du pétrole brut part à la hausse, il n’est pas question de queues de cerises, ainsi les six plus grandes compagnies pétrolières, les majors, dont Total ont réalisé le dernier trimestre 14 milliards de dollars de profit tout au long de la filière, de la sortie du puits du pétrole brut, à la pompe.

Alors que les cours du pétrole tournaient péniblement autour de 50 dollars en juin, il est passé, grâce à des tours de passe-passe et à la hausse de la demande mondiale à 60 dollars le baril, encore loin des 100 dollars, à un moment où l’on voyait le cours du baril à 200 dollars.

C’est aussi le fait que les groupes pétroliers, confrontés à une période de vaches maigres imputable à la surproduction, ont rationalisé leur production en se retirant de projets coûteux dans des endroits inexplorés, comme sous la banquise de l’Arctique et en forçant sociétés de services à réduire leurs tarifs.

Les majors du pétrole pensent être revenus à la normale, en faisant cependant preuve d’un optimisme prudent.

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