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Un bon président doit avoir de la chance

À peine nommé à Bercy, ministre de l’action et des comptes publics, en fait ministre du budget, Gérald Darmanin, qui tient les cordons de la bourse de la France, est visé par une accusation de viol, pour des faits qui remontent à 2009.

L’affaire est depuis peu sur la place publique car une enquête préliminaire a été ouverte suite à une plainte déposée par le mari d’une certaine Sophie Spatz, dont on ne sait rien de plus, tant que la justice n’a pas enquêté et que dont on ignore quelles étaient à l’époque les relations de Gérald Darmanin, avec cette dame.

Gérald Darmanin a abordé indirectement le 18 janvier cette affaire sur France Info en revenant sur sa tentation de tout plaquer pour ouvrir un bar à vin à Sienne en Italie, mais ce n’était pas un phantasme de ce jeune ministre de 35 ans.

Il affirme avoir reçu des lettres de menaces de mort et ne comprend pas que l’on puisse faire naître autant de violences.

Une lettre de dénonciation calomnieuse, une lettre infâme a été envoyée deux jours après sa nomination, en mai 2017 au ministre de la justice de l’époque, François Bayrou.

C’était un homme qui écrivait, en l’accusant « d’abus de faiblesse, d’abus de pouvoir, voire de viol », ce qui lui a valu une plainte pour dénonciation calomnieuse et, à cette époque l’affaire a été classée par le parquet, pour absence total d’infraction, ce qui fait que Gérald Darmanin n’avait rien à se reprocher au moment de sa nomination à Bercy.

Ce sont des affaires qui peuvent arriver à n’importe qui, tous les jours, mais celle-ci a ceci de particulier en touchant un ministre en fonction tant que l’on n’aura pas compris la motivation du mari.

Sa lettre circule toujours sur Internet et des journalistes continuent à poser des questions, sans réponse.

Le gouvernement soutient son ministre, présumé innocent, mais pour combien de temps peut-il le faire ?

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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