Réflexions

Un premier ouragan vient de se diriger vers les côtes européennes

Ophélia est la sixième perturbation majeure de la saison qui a fait trois morts en Irlande, le 18 octobre et a été, selon Météo France le premier ouragan de cette puissance, à évoluer aussi près des côtes européennes.

La première question qui vient à l’esprit est de savoir si c’est un fait inhabituel, dû à des circonstances exceptionnelles qui ne se représenteront pas de sitôt ou si la direction prise par cet ouragan est une manifestation du changement climatique qui va désormais se reproduire régulièrement.

La particularité de cet ouragan est, selon les météorologues, qu’il s’est formé très à l’Est, presque en dehors de la zone tropicale, ce qui est inhabituel et a fait qu’il est remonté en ligne directe vers l’Irlande, avec un trajet raccourci.

Cette explication, si elle se confirme devrait nous rassurer dans une certaine mesure.

Une fois apparu à plus de 1 200 km au sud-ouest des îles portugaises des Açores, il s’est transformé d’une structure tropicale en une structure extra-tropicale, en entrant dans des zones d’eaux froides et en se dirigeant vers l’Europe.

Une dépression extra-tropicale n’est plus alimentée par l’évaporation de l’eau chaude et devient rapidement une tempête classique, avec des affrontements d’air chaud du désert et de l’air froid qui descend de l’Arctique.

Par contre Ophélia n’a pas énormément faibli et est restée violente jusqu’à l’arrivée en Irlande, alors que l’arrivée au-dessus des eaux froides aurait dû l’affaiblir.

Or, on était manifestement en face d’un phénomène qui a continué à se développer, ce qui laisse les météorologues perplexes.

Dans l’immédiat, rien ne peut être affirmé avec certitude, cette année, la saison des ouragans est particulièrement chargée, avec un pic en septembre, mais elle n’est pas encore terminée, car il y a encore le mois de novembre, il faut que l’eau reste chaude, ce qui est le cas, dans l’hémisphère nord, en principe, jusqu’à la fin de l’été.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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