Pourquoi se croire plus fort ?

J’ai mal fait, mais c’est insupportable d’avoir enquêté sur mon sort alors que je me mettait entre le sort du suffrage universel de mes concitoyens.

C’est en gros de substance ce qu’a dit ce personnage bouffi de lui-même.

Par sa posture, il entérine le fait que les hommes politiques ne sont pas des êtres comme le simple quidam.

Ils ont droit à tout ce qui pourraient être dérapage pour le monsieur tout le monde.

Mais pour eux, c’est le nettoyage en grand blanc permanent.

L’on peut espérer que les juges ont bien entendu le message et qu’ils seront capables d’un verdict sans équivoque.

Déjà parlé de cette pub d’un couple en terrasse de café.

Lui informe son désir d’avoir au moins 7 enfants – sans doute avec elle, la courte histoire ne le dit pas – elle sans se démonter vérifie ce qu’il lui en coûterait en termes d’assurances.

C’est vous dire le vrai problème de pouvoir d’achat lorsque le souci N°1 d’un couple n’est pas l’acquisition future de quoi faire vivre sa fratrie mais l’inquiétude de garanties pas trop chères… J’ai pris l’habitude dans mes billets de plaisanter, ironiser sans méchanceté aucune.

Mais, pardonnez-moi, lorsque j’ai entendu les derniers chiffres des violences conjugales pour 2020, ce n’est plus possible.

Comment en ces temps du XXI° siècle, un conjoint, homme ou femme, peut avoir des mots terribles, taper voire donner la mort à l’autre, homme ou femme ? L’on peut ne pas être d’accord, être désespéré d’une vie difficile.

Mais passer ses nerfs sur l’autre.

Tenter le mettre plus bas que terre pour se croire plus haut.

Ce n’est pas noble.

Ce n’est pas digne de l’homme, de la femme, de l’être humain.

Il faut apprendre pour savoir respecter l’autre.

C’est un personnage comme soi.

Ne pas l’abîmer c’est se respecter.

Si les tensions sont trop fortes, il est beaucoup plus courageux de partir ; peut-être pour un meilleur.

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