Pour passer les siècles : papier ou numérique
J’ai lu que Jean d’Ormesson appréciait d’être édité dans la prestigieuse collection La Pléiade. C’est véritablement, la consécration pour un auteur.
Mais, là où je ne rejoins pas Jean d’Ormesson est d’estimer que d’être publié à la Pléiade lui permettra de passer les décennies, les siècles et d’être toujours lu dans le futur.
Les ouvrages de la Pléiade sont beaux … mais dans une bibliothèque, ils sont trop chers pour être emportés avec soit pour les lire dans le métro, à la plage et même dans son lit (imaginez, le bouquin m’échappe des mains, je le retiens et … je lui arrache une page).
Ce sont plus des ouvrages que l’on va feuilleter, en les posant sur une table, en faisant attention en tournant les pages de ce papier très fin.
Ce sont plus des éditions qui vont rester – bien sagement – dans la bibliothèque.
Or, je crois que les ouvrages de Jean d’Ormesson méritent mieux que d’être exposés, ils méritent d’être lu.
Être édité à la Pléiade est, je me répète, la consécration pour un auteur.
Mais, il faut également continuer à être édité sur des supports que l’on n’a pas peur de lire, pas à cause du contenu, mais à cause du support qui est trop beau, trop fragile, de grande valeur.
Aujourd’hui, la lecture des livres papiers surpasse, largement, la lecture des livres en format numérique.
Mais, je crois que si Jean d’Ormesson veut être, encore, lu demain et plus tard, au-delà d’être édité à la Pléiade, il devrait demander à son ou ses éditeur(s) de proposer l’ensemble de ses ouvrages en version numérique.
Je suis persuadé, que les enfants d’aujourd’hui, auront plaisir à lire, demain, les œuvres de Jean d’Ormesson, mais à la condition qu’elles soient éditées dans un format qui fera partie de leur monde : le numérique.
Et à ce moment-là, Jean d’Ormesson et tous les autres écrivains édités en numérique seront accessibles partout dans le monde et pour l’éternité.