Seulement, il faut marcher, main dans la main, en conciliant l’inconciliable, tant que la cause de la protection de la planète n’est pas perdue.
Le nouveau ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Stéphane Travert, un ancien militant socialiste encore peu connu du grand public, qui a rallié la nouvelle majorité, défend les agriculteurs qui ont besoin des pesticides, tandis que le ministre de la transition écologique, Nicolas Hulot y est viscéralement opposé.
Lundi dernier, le ministre de l’agriculture avait annoncé que l’interdiction des néonicotinoïdes, les « néonics » pourrait être remise ce à quoi Nicolas Hulot, c’est immédiatement opposé en cause.
Au même moment, un document interministériel suggérait la volonté du gouvernement d’assouplir les conditions d’autorisation des épandages aériens des pesticides et, surtout de revenir sur l’interdiction des insecticides dits néonics qui sont mis en cause dans la mort des abeilles, dans l’érosion des invertébrés et des oiseaux.
Rappelons que la loi pour la biodiversité et la reconquête des paysages déjà votée prévoit l’interdiction des insecticides à partir de 2018, avec une dérogation possible jusqu’en 2020, une loi qui, selon Stéphane Travert n’était pas en conformité avec le droit européen, alors que l’arbitrage du Premier ministre était attendu sur ce dossier et n’a pas tardé à venir.
Le gouvernement a décidé de ne pas revenir sur l’interdiction des pesticides néonics à partir de septembre 2018 a annoncé entrer temps, en toute urgence Édouard Philippe en mettant ainsi fin à la polémique naissante entre Stéphane Travert et Nicolas Hulot.