Les pays démocratiques sont démunis face à la violence et au terrorisme
Ils doivent respecter leur constitution, la déclaration des droits de l’homme, les traités et conventions internationales.
La peine de mort est supprimée, quelque soit l’abomination du crime qui a été commis et certains finissent par le regretter.
C’est tout à leur honneur, mais inefficace par le temps qui court.
Les dictateurs ne s’embrassèrent pas de ce genre de considération, Hitler avait ses camps de concentration et Staline ses mines de sel, pour y faire disparaitre sans jugement, ceux qui ne pensaient pas comme eux, c’était expéditif et sans appel, mais personne n’en souhaite le retour.
En France, le premier régime d’exception d’après guerre remonte à 1955, pendant la guerre d’Algérie, on ne parlait pas d’état d’urgence mais d’état d’exception, l’état d’urgence a été imaginé, au plus fort du terrorisme, pour faciliter l’action des pouvoirs publics.
Aujourd’hui, on n’arrive pas à s’en dépêtrer car, celui qui y mettrait fin s’exposerait, à la minute même, à un acte de terrorisme, qui nuirait sa carrière politique.
Dans ce contexte, la nouvelle approche est de faire entrer l’état d’urgence dans le droit commun, sans trop bousculer les principes républicains, tout en conservant son efficacité.
C’est compliqué à mettre en œuvre, si l’on veut être efficace, car il est pratiquement impossible d’éviter un attentat, une fois que les terroristes sont à pied d’œuvre, si on n’a pas pu leur couper l’herbe sous les pieds, avant qu’ils n’entrent en action.
L’Amérique n’a pas pu devancer les attentats commis contre Word Traite Center de New York et, le même jour contre le Pentagone à Washington, qui pourtant a nécessité une longue et compliquée préparation.
Pourtant, c’est en aval qu’il faut intervenir pour éviter un maximum d’attentats, après il reste à comptabiliser les victimes on comptabilise les victimes, mais on peut remonter les filières à partir de leurs auteurs, morts ou vifs.