Pauvre ou riche, il faut savoir choisir

L’illuminé n’y comprend rien, ou du moins, l’intelligent, il veut nous y faire croire.

Le ruissellement n’est pas une descente condescendante des effets de la richesse sur les plus pauvres, après être passé sur les aisés, la classe dite moyenne puis enfin, attendant fébrilement leur tour, les pauvres, les vrais, les durs, les forts en gueule – à qui, au passage, l’on peut sans vergogne, refourguer de la graisse dégueulasse en lieu et place de bons steaks hachés.

Il y a des oubliés ? Tant pis, on les passe en pertes et pas profits pour tout le monde car ils n’avaient qu’à se déclarer en temps utile.

Mais les vrais grands vrais capitalistes eux ont tout bien compris : c’est avec la seule masse qu’ils font d’énormes profits pour le compte d’une petite élite fermée encline à fermer les yeux pour leur bonne conscience.

Ainsi, il y a la méthode de vendre un beau produit bien fait, très cher à peu de monde.

Ou alors le choix est de vendre des produits de moins qualité, ce qui ne veut pas dire qu’ils n’en non pas, à bas prix mais au plus grand nombre possible.

Un bon produit, tout le monde sait faire.

Le vendre au prix exact au plus nombre est affaire organisation massive ou seul le produit devant toucher une bonne clientèle est considéré.

Le salarié, le client sont quantité négligeable, une petite variable d’ajustement avec le moins de contrainte possible.

Et s’il y en a un peu de trop, surtout du côté des salariés, ils seront remplacés par des bons robots stables sur le plan négociation.

Bien sur les précautions seront prises de dire que c’est pour le bien être de leur subordonnés.

C’est d’autant plus vrai que, comme par hasard, des salariés il y en aura de moins en moins.

Pas grave, au niveau gouvernemental, il sera donné le minimum vital pour que la machine à produire du cash fonctionne sans léser ses très riches propriétaires.

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