Passé, Futur

Le plus dur est passé. Souvenir d’un embarquement immédiat après 22 heures d’attente sans aucune réelle communication autre « nous ne savons pas, il doit y avoir du retard ».

Mon guide porteur, une espèce d’alien charmant avec deux boucles d’oreille en volontiers tentative de rivière diamantée.

Déambulation circulatoire pour une arrivée en poste de joyeux drilles. Pris en charge par les hôtesses, puis le commandant a proclamé une mise sur orbite pour un voyage de 4/5 heures sans escale ni turbulence.

Pourtant, une arrivée, ou plutôt un atterrissage (pas amerrissage je crois) encombrée où j’ai cru avoir des liens avec le patron d’un réseau social célèbre et non moins connu.

Celui-ci s’amusait à pirater tous les comptes pour avilir leur propriétaire ?

La suite est non connue, puisque retour sur terre avant le lendemain n’ayant pas la permission de minuit. J’avais déjà passé par cet état, lors d’un même procédé, mais qui m’avait valu l’ablation totale de l’oreille (basta les quolibets et ragots venant du mauvais côté, c’est le bon côté des choses), et me rappelle plutôt avoir bien rit avec un amuseur public, c’était à s’en tordre les boyaux.

Sans doute parce que ce temps révolu était moins moderne que l’actuel qui le sera encore moins que le prochain : ainsi va la vie.

Désormais, le process engorgeant mon crâne est stoppé, liquidé pour un bon moment, ce qui devraient me permettre d’autres instants d’un futur plus festif ?

En souhaitant une récidive possible quoique incertaine c’est-à-dire complètement aléatoire ; ce qui me donne bonne assurance pour la reprise de mes habitudes.

Mais, j’en ajouterai une autre, celle d’un suivi de bon aloi et, pourtant en perdrai une autre encore, celle d’entendre inlassablement une patiente voisine qui tamboutine avec sa savate son mur ou la porte pour une éventuelle d’infirmières qui prennent vraiment leur mal en patience…

Quitter la version mobile