Partis pour rire

Le coronavirus s’en est allé du soleil levant pour partir à la conquête d’autres territoires.

Pour lui, pas de frontière, il est libre comme l’air au vent et se répand à la vitesse d’une poudre qui n’est pas pour rire.

Il faut croire que la machine communicante est bien grippée.

La cour des comptes s’agace fortement des mauvaises dispositions prises par le gouvernement au sujet du déficit qui de 2,8 est passé à 3,1 % et le précédent président n’y est strictement pour rien ; mais il ne faut pas le dire.

Elle remarque que la richesse publique n’a pas profité des baisses de prélèvements en cotisations sociales réduites à peau de chagrin, pourtant ce sont les entreprises et les très riches qui en ont abusivement profité.

Mais les gens qui y siègent ne comprennent sans doute rien à la belle théorie du ruissellement de l’illuminé.

Si ce n’était pas hier, ce ne sera pas aujourd’hui et peut-être pas pour demain, mais ce sera : simple volonté d’y croire présidentielle.

A propos, tomber sur une ancienne chronique d’un plutôt versé sur son penchant droit permet de (re)vérifier la non pertinence de ses écrits ou du moins la faible consistance dans le temps.

Il y est dit entre autre que ce virus tue moins que la grippe.

Or, si cette dernière a un taux de mortalité de 1/1000, le petit nouveau en est à 1 %.

Mais savoir interpréter les chiffres peut être contradictoire avec l’art de manier la plume.

Au moins, à ce sujet, les deux partis, présidentiel et de gauche-gauche, ont la même politique de ne réclamer aucune cotisation à leurs adhérents ce qui facilite leur nombre annoncé.

Et c’est ainsi, malgré son déclin en hausse, que le parti rouge fauche plus de 6 Millions d’euros à ses adhérents loin devant le PS qui plafonne à 50 %.

Lutte Ouvrière s’en sort très bien malgré le départ de sa première de cordée et le manque évident d’élus à la caisse.

Surprenant pour les verts dont les élus versent beaucoup plus que les adhérents…



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