Paris brûle-t-il ?

C’est un titre d’autant plus facile que les flammes ayant dégusté une partie de notre Dame pris pour une œuvre sculpturale en chocolat ont fait (re)naître les démons en terre sainte ou non.

Le veau d’or est (ré)apparu en trompe l’œil des chants d’une sirène si charmeuse de ne pas être connue.

Les pèlerins ont délaissé la coquille pour la nef d’une autre église suppliciée mais qui a pu contenir tout le monde tellement grandes ouvertes étaient ses portes.

L’on croyait que la semaine allait aller son petit train train accumulant ses habituels retards, puisque, avec ses dirigeants, tout est possible, que l’on croyaient réservés uniquement à la mobilité de pays sous-développés.

Mais ce n’est pas tous les jours dimanche même saint et l’avant a réservé son lot d’indignation de forts en thème qui ont souhaité que ceux faisant œuvre de forcer l’ordre et de répondre aux ordres se naturalisent japonais et en tirent parti, et non flashball.

Ce n’est vraiment pas nippon et surtout très mauvais.

Mais, ce qui l’est peut-être encore plus ce sont ces politiques qui agitent les braises d’un incendie non volontaire qu’ils aimeraient pour leur propre intérêt, qui est sale, raviver de leur haine constante.

Ainsi, certains idiots utiles, à la même antienne que les fameux blackblocks, descendants directs de barbares d’extrêmes droites maquillés en extrême gauche pour confirmer que les parallèles se rejoignent toujours, ont-ils cru devoir hurler aux loups rentrés dans Paris.

Mais ceux-ci étaient trop occupés à prépare leur coup à plus de 220 morts au Skri-Lanka qui attend toujours les dons des généreux donateurs pour refonder leur nation pierre par pierre.

Et l’ex FN qui se veut, après son parricide, être le rassembleur en voulant faire un Frexit sans prendre les leçons de leurs copains îliens, se permet de faire une morale que la mienne désapprouve pensant qu’il ne s’agit là que d’artifices pour des explosions de haine, chagrin et de peur à venir.

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