Otage en sursis de MC Vidja chez nombre7

Ce livre est comme une main tendue. Une mais marquée, qui raconte tout de son histoire.

Qui dirait tout un monde que l’on ne veut pas voir.

Mais, je vous laisserez volontiers lire la préface en forme du certaine dédicace d’un qui connaît bien l’auteure racontant sa vie réelle d’avant saupoudrée de fiction pour ne point être totalement reconnue et surtout embarquée en justice par des malfaisants qui lui disaient toujours faire pour son bien.

Mais, je laisserais bien volontiers la parole à celui qui a fait la préface comme une sorte de dédicace.

Tout y est dit.

Mais, pour la lire, il vous faudra vous procurer le livre.

Et ce sera une bonne chose, une très bonne chose.

L’écriture est vive, les chapitres, courts incisifs, défilent.

Bien sûr, parfois le texte est décousu, des redites sont données.

Mais, prenez de la hauteur.

Rappelez-vous que l’idée est le rappel de souvenirs vifs, qui font mal, et qui peuvent  revenir au bout d’un mot, une autre idée, un descriptif.

C’est le souvenir, la mémoire qui parle.

Si vous l’acceptez, le livre prend tout son sens.

Poignant, touchant, mais surtout révoltant de savoir qu’à notre époque de telles coutumes, de telles pratiques soient maintenues.

Et peut-être encouragées par des gouvernement trop soucieux de leur bien être à eux sans doute supérieur à celui des gens qui subissent.

Le clou du spectacle – que l’auteure me pardonne ce phrasé – est de constater qu’une jeune femme ait un Bac plus 8 additionné à une thèse puisse toujours être en précarité de Cdd bien qu’elle ait un poste, parmi d’autres jobs, dans une école de commerce prestigieuse.

260 pages – Prix public 18,50€ (Isbn 978-2-38153-136-6)

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