On lui coupe la parole

Un professeur bien connu de sa chose publique ne comprend pas pourquoi il ne peut dire ce qu’il trouve important et voudrait qu’on l’écoute en tant que sachant d’autant plus qu’il a été invité pour cela.

Le brave n’a pas compris, malgré sa science qu’il n’a pu entièrement diffuser pour éclairer les masses populaires, qu’il n’était là en fait que pour les besoins de remplir un temps d’antenne.

Or, ceux-ci s’enchaînent comme un manège que l’on n‘arrête pas.

Que les activistes féministes de cette pub que l’on voit sur nos écrans ? Il s’agit d’une jeune femme toquant à une porte d’un logement.

L’homme se trouvant à l’intérieur n’ouvre pas malgré la tentation de cette pomme présente.

La jeune femme de guerre lasse s’en va.

Non sans téléphoner à l’homme pour le féliciter de n’avoir pas répondu à l’offrande.

Quoiqu’il explique qu’il ne reste plus que deux jours pour pouvoir y céder.

Tout cela est plein de sous-entendu dont on ne parlera pas.

Pourtant, présenter ainsi la femme comme une chose à prendre semble assez dégradant.

Et que dire alors d’y résister, c’est vraiment humiliant.

Mais je ne suis pas communiquant, alors je ne sais pas.

Devant la levée de boucliers de soi-disant anciens généraux suivis par des illustres soldats anonymes se disant d’active, le petit journal à sensation d’extrême droite se refait la cerise à bon compte.

Ce n’est pas ce qu’il dit qui fait les chiffres mais bien ceux qui achètent cette revue.

Même si le titre accrocheur résume sans doute la pensée de ces militaires d’active pas putschiste pour pas un rond.

Mais, l’illuminé a fait savoir qui est le commandant en chef de tout ces bataillons.

Il a profité d’une commémoration pour s’entretenir, sous le drapeau France libre dans le vent, auprès d’un quarteron de chefs de bataille.

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