La nuit, la mer n’est qu’un bruit de Andrew Miller chez Piranha

Éditions Piranha nous proposent, de Andrew Miller, La nuit n’est un bruit.

Andrew Miller est né à Bristol en 1960 et a vécu en Espagne, au Japon, en Irlande et en France. Il vit désormais dans le Comté de Somerset en Angleterre. Auteur de nombreux best-sellers dont plusieurs traduits dans de nombreuses langues dont le français, il a reçu le prix Costa pour Dernier Requiem pour les innocents (Piranha, 2014) qui a ensuite été désigné comme Livre de l’année par le jury.

Dans ce roman, l’auteur nous entraîne dans la vie de gens qui pourrait être banale. Elle, Maud, est issue d’une famille modeste, lui, Tim est issu d’une famille nombreuse et aisée.

Maud est une scientifique, alors que Tim passe ses journées à composer de la musique.

Par ailleurs, Maud est aussi timide que Tim est exubérant.

Rien pour que cette femme et cet homme puissent former un couple et pourtant, ils ont une passion commune : la voile. Alors, ils formeront une famille.

Cela pourrait ressemble à une histoire de tous les jours, la simple vie d’une famille comme les autres. Mais, non un malheur va s’abattre sur eux, bouleversant ce timide équilibre. C’est à ce moment, qu’un troisième personnage, que l’on connaît déjà, prend toute sa place, c’est la Mer.

L’auteur nous entraîne dans un long voyage, un peu lent pas moment, mais tellement beau et captivant, tellement réelle. On est avec Maud sur son voilier, on vit ce qu’elle vit. Lorsque son bâteau traverse une tempête, on a presque le mal de mer, tellement Andrew Miler nous entraine à bord de ce voilier.

Andrew Miller a un style particulier et captivant. Où bien est-ce la traduction David Tuaillon (la version originale « The Crossing » est en anglais), qui donne cet effet ? Non, je ne le crois pas. On a du mal à fermer ce roman pour le reprendre plus tard, on veut savoir la suite, sans attendre.

Je ne sais pas vous, mais moi j’aime bien imaginer où l’auteur veut nous conduire, imaginer le dénouement. Et là, l’auteur veut surprendre le lecteur par une fin à laquelle on ne s’attend pas.

Une très belle histoire, à lire sans hésiter, de Andrew Miller.

Pour vous procurer, « La nuit, la mer n’est qu’un bruit », cliquer ICI

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