Dans son dernier roman, Nos vies insoupçonnées, Anaïs Jeanneret nous entraîne dans 7 histoires, les 7 chapitres de ce roman.
Le premier nous transporte dans la tête d’une petite fille à l’école au CP, Anaïs Jeanneret nous fait ressentir ce qu’elle ressent, voir ce qu’elle voit. Et à la 33ème page, rideau, c’est terminé.
Et on entame, le chapitre 2, plus de petite fille, nous allons vivre dans la peau d’une jeune femme mariée. Ça semble banal, pas du tout, Anaïs Jeanneret va nous surprendre au fil des pages.
Et ainsi de suite de chapitre en chapitre, de prime abord, on a l’impression qu’il s’agit d’une succession de nouvelles, mais non c’est un roman, une histoire construite, où les personnages mêmes différents ont des préoccupations communes, qu’il soit enfant, jeune, plus âgés, femmes ou hommes.
Anaïs Jeanneret nous raconte la vie des gens tel qu’elle est, tel qu’ils la ressentent.
Mais la page tournée, le chapitre suivant commence et nous entraîne à nouveau dans un rythme endiablé.
Pourtant les personnages n’ont rien d’extraordinaire, par exemple dans le chapitre où une mère et sa fille tente de se réconcilier avec la Grand-Mère, c’est triste mais banale et pourtant Anaïs Jeanneret sait rendre cela intéressant, passionnant.
On sent que chaque personnage est réfléchi, rien n’est laissé au hasard.
Et au fil des pages, on perçoit, on comprend les liens qu’il y a entre ces chapitres qui sont indépendants et ses personnages qui semblent tellement éloignés les uns des autres.
Des derniers romans que j’ai lus, « Nos vies insoupçonnées » est certainement le plus inattendu et en plus, ce qui ne gâche pas le plaisir, c’est bien écrit et très agréable/plaisant à lire.
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