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Nicolas Hulot et le permis minier

Nicolas Hulot doit être perplexe à cause d’un permis minier accordé par son patron.

En Bretagne, tous les candidats aux législatives dans la 3ème circonscription des Côtes d’Armor demandent l’abrogation d’un permis de recherches de minerais octroyé par Emmanuel Macron, quand il était ministre du gouvernement de François Hollande.

Il s’agit du permis de recherches minières de Merléac, délivré à la société australienne Variscan Mines pour extraire du cuivre, du zinc, du plomb, de l’or et de l’argent, sur une superficie de 411 km2.

Ils l’ont fait savoir, dans une lettre ouverte adressée à Nicolas Hulot en sa qualité de ministre d’État en charge de la transition écologique et aussi à son collège du gouvernement Bruno Le Maire.

Ils constatent dans leur missive « que malgré l’opposition et la forte mobilisation des habitants et des agriculteurs, que ce projet avance à marche forcée, dans la plus grande opacité et au mépris des règles élémentaires d’évaluation indépendante des risques environnementaux et de concertation démocratique ».

L’actuel député du secteur a déjà écrit à ce sujet à Nicolas Hulot, pour réclamer l’abrogation du permis de recherche minière, délivré par Monsieur Macron.

La mobilisation contre le permis de recherche n’a pas démarré avec la campagne électorale mais bien avant.

En mars, à l’appel de l’association Vigi’ouest, plus d’un millier de Bretons avaient formé une chaîne humaine autour de la butte Saint-Michel sur la commune Saint-Martin, où les premiers forages étaient attendus.

Aujourd’hui, une foreuse, encore sur un autre chantier, est attendue en Bretagne, pour intervenir sur le permis contesté.

Les membres de l’association ont collé des affiches « Alerte à la foreuse » et « Forages miniers imminents » avec l’intention de déclencher un rassemblement pacifique, au moment où elle arrivera.

La balle est dans le camp de Nicolas Hulot, dont ils attendent l’abrogation du permis.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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