Ne plus travailler après sa mort

Les patrons en veulent plus d’heures travaillées pour leur salariés qu’ils ne considèrent pas comme leurs larbins, mais alors pas du tout.

Et tant pis si les français, contrairement aux idées répandues par ces honnêtes gens jamais guidés par leur idéologie destructrice, travaillent plus que les allemands et ont une nette meilleure productivité.

Et pourtant qui est champion de l ‘économie européenne et a un taux de chômage plus réduit ? Les grecs travaillent beaucoup plus que les français, mais leur économies déraillent depuis des lustres.

N’y aurait-il pas quelque part, à côté d’un certain esprit latin de méditerranée, un lien de causalité à trouver ? Une piste : les patrons français sont mieux payés que les autres sans jamais prouver leur efficience ? Et si l’un d’eux était considéré comme le meilleur des meilleurs, on ne sait pas encore s’il est arrivé à manager correctement ses équipes de codétenus.

On ne cesse de chiffrer les résultats des personnels, mais jamais, au grand jamais, ceux des patrons grands et petits.

Et si cela était fait, n’aurait-ce pas un effet positif sur nos performances ? Tenez, pour résorber les suicides et dépression en burn-out vécus en télécoms, le nouveau Drh s’est empressé d’embaucher des gens pour s’occuper humainement des équipes en place.

Humainement, le mot est lâché.

Patron entends-tu dans les open-espaces la complainte de tes partisans ? L’on se balade tranquille peinard en touristes ébahis des découvertes présentées.

Et pourtant, en Une des annonces sans cesse renouvelées, le constat d’un cadavre retrouvé à terre au pied des falaises hier arpentées.

C’était, l’histoire le dit, un jeune homme non encore identifié.

Était-il un étranger en touriste ou en clandestinité ? Peu importe, il n’est plus, il n’ira plus en goguette vers des terres sans doute lointaines plus hospitalières.

Reste plus qu’à retrouver ses assassins s’il ne s’agit pas d’un suicide ; quoique s’il est prémédité…

Mais dans ces terres normandes, plus facile de rechercher une aiguille dans une botte de foin.

Car l’on sait où trouver cette dernière.

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