Combien de personnes connaissez-vous qui ont grandi en tant qu’immigrants pauvres en Amérique pendant la Grande Dépression, ont remporté une bourse à la Harvard Law School, ont atterri sur les plages de Normandie le jour J, étaient présentes à la libération des camps de concentration dont Buchenwald, Mauthausen Flossenburg, ont demandé des comptes aux principaux nazis lors des procès de Nuremberg et se sont battues pour qu’une Cour pénale internationale tienne les criminels de guerre responsables dans le monde entier ?
C’est l’ouvrage d’un homme hors du commun, témoin de pages de l’histoire qui ont marqué le XXème siècle. A 100 ans, à l’aube de sa vie, il nous fait part de nombre de réflexions dont nous devons tenir compte, de moment de sa vie, plus ou moins agréables.
« Ne vous prenez pas trop au sérieux … je ne me plains pas des petites choses. Je ne fais pas une montagne d’un petit problème. Prenez les choses comme elles viennent. »
Bien entendu, dans le chapitre « Sur la vérité », l’auteur nous parle du procès de Nuremberg.
A la fin de l’ouvrage, Benjamin B. Ferencz est parfaitement lucide en écrivant « Ce livre est appelé a être le dernier parce que je suis dans ma 101è année, et qu’elle sera peut-être la dernière ». Cette phrase est terrible, on aimerait qu’il vive encore longtemps, pour nous parler de sa vie de ses souvenirs, de ces pages de notre histoire qu’il a vécues et à laquelle, il a participé.
Un ouvrage à la fois historique, poignant, dramatique, le tout avec de nombreux traits d’humour.