Mettre de l’eau en bouteilles ne doit priver personne
Il existe sur notre bonne terre des sources d’eau naturelles, plus ou moins minéralisées qui sont la propriété des communes où elles jaillissent, qui en concèdent l’exploitation, pour les embouteiller et les mettre sur le marché.
Il y a des eaux qui ont des vertus médicinales mises à la disposition des curistes, sur prescription médicale, dans des stations thermales généralement installées par les exploitants de la source, qui font la réputation de la France, tout en étant des sources de revenu pour la commune.
Les eaux en bouteilles ont pris leur essor avec la mise au point des bouteilles plastiques, d’abord pour les eaux plates et ensuite pour les eaux gazeuses, au lieu d’être vendues en bouteilles verre.
Les eaux plates se divisent en eux minérales, reconnues comme telles et en eaux de sources, qui ont le mérite d’être pure et qui viennent en complément des eaux peu minéralisé, comme l’eau d’Évian, qui coule de la montagne et qui sont destinées à la consommation courante.
L’eau en bouteille permet de disposer de stocks de sécurité, à distribuer en cas de besoin spécifique comme aux passagers en panne dans une gare, dans un aérodrome ou à des habitants momentanément privé d’eau, dans leurs habitations.
Les exploitants des sources en prennent le plus grand soin et laissent s’écouler le surplus là où la nature peut le recevoir sans causer de problèmes.
Le seul reproche que l’on peut faire à l’eau en bouteille sont les bouteilles non réutilisables, dont il faut organiser le ramassage, le recyclage, voire la destruction avant qu’elles ne finissent dans la mer.
Je me souviens, il y a fort longtemps en séjour avec mon épouse à Biarritz, à chaque marée un petite crique se remplissait de bouteilles plastiques vides, venu de la proche Espagne, que le personnel municipal venait récupéré régulièrement.
Si je vous raconte tout ceci, qui fait partie de notre vie quotidienne, c’est à cause d’un fait divers qui se passe en Californie et qui a défrayé les chroniques.
Dans cet État, le plus riche des États-Unis, qui est actuellement victime d’une sécheresse sévère, on reproche à la multinationale Suisse, Nestlé, de s’approprier de millions de litres d’eau, puisées dans les limites de la concession, dans la forêt nationale de San Bernardino, qui surplombe Los Angeles, pour la mettre en bouteilles et la vendre, avec profit aux consommateurs du pays.
Les bras m’en tombent, moi qui ai travaillé en son temps, pour Évian.