Hier, c’était bien avant maintenant, l’apostrophe se faisait durant notre déambulation hebdomadaire dans les circuits de grande consommation.
Hier encore, je n’avais déjà plus 20 ans, c’était au travers les pubs papier inondant tellement nos belles boîtes aux lettres qu’elles n’en pouvaient plus d’en déborder.
Il y a eu aussi les appels répétitifs dont je vous ai déjà parlé survenant à l’heure de l’apéro ou du feuilleton préféré.
Aujourd’hui, en plus de tout ce qui vient d’être vu, s’ajoutent les joies du marketing numérique profitant de notre présence quotidienne sur internet, les réseaux sociaux, l’utilisation de nos mobiles.
Et gare au dérapage, mais pas question de faire pénitence ou un créneau….
C’était marrant hier, lorsque vous receviez un courrier insistant que vous faites partie de leurs meilleurs clients, lorsque vous n’êtes pas le SEUL, lorsque votre dénomination était Madame suivie d’un prénom masculin.
Et, aujourd’hui, alors qu’avec le temps tout le monde apprend, les rois du marketing (dans les foires aux temps anciens, nous les appelions les bonimenteurs) restent accrochés, comme les moules sur leur rocher, à leurs certitudes de premier de la classe de la grande école de commerce payée à crédit par des parents qui ne savent pas, ne savent plus ; ce qui compte, c’est le salaire à la sortie, l’argent n’a pas d’odeur.
Et aujourd’hui, jour nouveau, sera comme hier prévoyant le lendemain : je viens de recevoir dans ma messagerie perdu dans le centaine de courriels semblables, le mot suivant : pour vous remercier de votre commande du 29/12/2012 – etc , etc. – nous vous offrons -40% valable sur tout le site.
Ah que j’aime l’utilisation intelligente des bases de données non vieillissantes.
