PourquoiRéflexions

L’inquiétude des Français face à la hausse des prix des carburants

Les Français sont habitués depuis qu’ils sont au monde, à l’inflation plus ou moins galopante et à la dépréciation de leur monnaie, aujourd’hui impossible depuis l’adhésion de leur pays à l’euro.

En même temps, l’inflation est nettement moindre, sans être compensée, quasi mécaniquement, comme par le passé par la hausse des revenus, ce qui est particulièrement frappant pour les 17 millions de retraités.

Ce qui avive le mécontentement des Français, c’est de constater que ce sont les prélèvements publics et les prix taxés qui augmentent le plus, alors que les producteurs et les commerçants évitent au mieux les augmentations intempestives des prix de leurs produits, pour ne pas décourager les consommateurs.

Ce qui a mis le feu à la poudre, c’est la hausse continue des prix du carburant, que les automobilistes constatent à chaque passage à la pompe, non pas pour un achat de plaisir mais pour pouvoir se déplacer.

La hausse du prix des carburants est le fait de l’envolée des cours du pétrole, qui profite à l’État du fait de la TVA, dont les retombées en augmentent mécaniquement.

Par le passé, lorsque les cours mondiaux du brut ont dérapé, une partie de l’augmentation pour les Français a été compensée par une baisse des taxes.

Pour le gouvernement Macron, il n’est pas question de renoncer aux augmentations qui prendront effet le 1er janvier prochain et encore moins de réduire les taxes existantes destinées à inciter les automobilistes à moine rouler « pour sauver la planète ».

La même situation se vérifie, après le passage brutal des températures d’été aux températures d’hiver, pour ceux qui se chauffent au fuel ou au gaz et le prix de l’électricité augmentera à son tour, pour ne pas faire de jaloux.

Un appel à manifester a été lancé pour le 17 novembre et on ignore si le président de la République sera insensible ou non voyant une masse compacte remonter les Champs Élysées, en lançant des slogans condamnant sa politique.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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