Lettre qui ne sera jamais lue (quater)

Dans leur lettre, les gilets jaunes, se disant en colère, vous faisait confiance pour nommer un intermédiaire de confiance tant leur confiance dans la politique actuelle était au niveau le plus bas.

Ils vous l’ont écrit, ils vous l’ont dit.

Vous ne les avez pas entendus.

Ou plutôt avez-vous ramené cette demande à votre juste avis hors de toute autre considération.

Et pour renfoncer le clou dans ces têtes vides de votre bon sens politique, vous envoyez une de vos affidées laisser croire à un complot international rappelant les beaux jours de certaines sectes illuminées.

Ou encore, une sortie de votre bataillon en marche – décidément, vous savez bien vous servir du genre féminin, chapeau mon gars – pour déclarer qu’elle allait s’empresser de dénoncer au procureur qui n’a rien d’autres à faire qu’à être aux ordres du pouvoir régnant, ceux qui désormais tenaient des propos qui avaient pour l’heure de déplaire aux instances royales du palais restauré à grands frais dans un avenir pressant très proche – encore une digression, mais il fallait bien renforcer l’importance de l’achat obligatoire de vaisselle cousue d’or.

Bien entendu vous recommencez avec la demande de revoir les rémunérations, peut-être à ce jour inconsidérés si l’on accepte de les comparer avec ceux de la majorité y compris la votre, dont on a crânement exagéré la limitation – à ce propos, il est intéressant de constater les dires du représentant patronal d’annoncer fièrement que les rémunérations des salariés n’avaient pas baissé – et vous laissez entendre dire que peut-être, néanmois il serait bon de ne pas baisser les impôts locaux pour les plus riches dont le seuil de plancher est fixé à quelque chose prés à 4 400€/mois pour un couple sans enfant.

Mais, il faut bien le dire vous avez bien tenu compte de l’avertissement de bas de courrier – à suivre dans la dernière suite de ce trop long courrier…

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