Ils vous l’ont écrit, ils vous l’ont dit.
Vous ne les avez pas entendus.
Ou plutôt avez-vous ramené cette demande à votre juste avis hors de toute autre considération.
Et pour renfoncer le clou dans ces têtes vides de votre bon sens politique, vous envoyez une de vos affidées laisser croire à un complot international rappelant les beaux jours de certaines sectes illuminées.
Ou encore, une sortie de votre bataillon en marche – décidément, vous savez bien vous servir du genre féminin, chapeau mon gars – pour déclarer qu’elle allait s’empresser de dénoncer au procureur qui n’a rien d’autres à faire qu’à être aux ordres du pouvoir régnant, ceux qui désormais tenaient des propos qui avaient pour l’heure de déplaire aux instances royales du palais restauré à grands frais dans un avenir pressant très proche – encore une digression, mais il fallait bien renforcer l’importance de l’achat obligatoire de vaisselle cousue d’or.
Bien entendu vous recommencez avec la demande de revoir les rémunérations, peut-être à ce jour inconsidérés si l’on accepte de les comparer avec ceux de la majorité y compris la votre, dont on a crânement exagéré la limitation – à ce propos, il est intéressant de constater les dires du représentant patronal d’annoncer fièrement que les rémunérations des salariés n’avaient pas baissé – et vous laissez entendre dire que peut-être, néanmois il serait bon de ne pas baisser les impôts locaux pour les plus riches dont le seuil de plancher est fixé à quelque chose prés à 4 400€/mois pour un couple sans enfant.
Mais, il faut bien le dire vous avez bien tenu compte de l’avertissement de bas de courrier – à suivre dans la dernière suite de ce trop long courrier…