Les voix de Naïma Guerziz chez Fauves Éditions

Fauves Éditions nous proposent, de Naïma Guerziz, Les voix.

Guerziz Naima est auteure de nombreux ouvrages, elle anime un blog, Les Chroniques de Naima (ngcoms.unblog.fr/) où elle met en valeur des auteurs, des artistes, des sportifs, des membres d’associations, des entrepreneurs et des entrepreneuses.

Guerziz Naima nous entraîne dans une histoire sans tabou, sans interdit, elle nous emporte dans la vie, dans la tête de Omer, un artiste peintre tombé dans la schizophrénie.

Comme on peut le lire dans les premières lignes de ‘La lettre aux lecteurs’: « Un jour, j’ai été schizophrène ? C’est écrit dans le compte-rendu du psychiatre. C’est une erreur d’appréciation. En réalité, j’arrivais à capter la voix intérieure de certaines personnes. J’ai commencé à entendre feu mon père, à sentir la présence de Vincent Van Gogh et à lire dans Elyza comme dans un livre ouvert. Toutes ces voix ont pris le pouvoir sur mon être. »

Au fil des pages, on oscille entre le monde réel et ce monde imaginaire qui vit dans la tête d’Omer. Par moments, l’imaginaire avec Van Gogh, Picasso et d’autres sont tellement présents, que cet imaginaire devient totalement réel.

Dans ce roman, Naïma Guerziz a l’art de nous transporter dans la schizophrénie de cet artiste peintre, de nous faire comprendre ce qu’est maladie, non pas avec des termes médicaux, mais avec la vision du monde au travers du regard d’Omer.

C’est passionnant, captivant, par instants, on en vient à envier Omer et son monde imaginaire qu’il voit, qu’il entend, mais c’est en même temps angoissant. Car, on a l’impression que Omer n’est pas capable de mettre une frontière entre le monde réel et ce monde présent dans sa tête.

Enfin, Omer, tout schizophrène qu’il est, n’est pas coupé et rejeter du monde réel.

Je ne vous dirais pas plus, j’en ai déjà trop dit. Une histoire, un roman à lire sans hésiter.

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