Les vœux d’Emmanuel Macron tournés vers le passé oubliant le futur
Comme, il est de coutume, hier soir, le président de la République, Emmanuel Macron nous a présenté ses vœux pour la nouvelle année. Dans un décor, probablement, clin d’œil, au président Valéry Giscard d’Estaing, disparu il y a peu.
Le président assis près d’une cheminée avec belle flambée, il manquait simplement, son épouse, comme l’avait fait en son temps prédécesseur.
Emmanuel Macron avait l’air fatigué, mais qui ne le serait pas après une telle année et de plus guéri depuis peu la Covid-19. Ce n’est pas une gripette, notre président le savait et maintenant il en a la preuve formelle.
Le problème des vœux d’hier soir, est qu’Emmanuel Macron fut presque exclusivement tourné, vers le passé. Nous avons traversé une année pas comme les autres, mais qui ne le sait pas. Est-il utile de nous le rabâcher, de nous le répéter durant plus d’un quart d’heure.
Il a parlé de 2021 et de la suite, mais si peu, trop peu et avec peu d’énergie, semblant être un but lointain et peu accessible.
Nous attendons d’un commandant de bord, qu’il regarde vers l’avant, qu’il nous donne une réelle envie de le suivre.
2020 nous a marqué et pour longtemps, nous savons qu’au moins les premiers mois de 2021 ne seront pas mieux que les 12 derniers.
Mais, jusqu’à quand, comment ? Emmanuel Macron a accès à des données, des prévisions que nous n’avons pas. Il aurait pu nous faire part de quelques-unes de ces données, même trop optimiste.
Il a parlé du vaccin, justifiait l’approche de la vaccination par rapport aux autres pays. C’est tout.
A le regarder, on avait l’impression qu’il se demandait ce qu’il faisait dans cette galère et pourquoi il y était volontairement monté.
Effectivement et il n’y est pour rien, Emmanuel Macron vie le pire mandat d’un président sous la 5èmeRépublique.
Aujourd’hui, peu importe que l’on apprécie ou pas Emmanuel Macron, espérons que lui et son équipe nous sortent de cette tempête de la Covid-19 dans de bonnes conditions.
Que nous retrouvions, rapidement, non pas la vie d’avant qui n’existe plus, mais une vie sans trop de contraintes.