Les vieux attendent l’heure avec retard

Nos vieux, les vieux sont perdus. Lorsqu’on les croise dans les rues, masqués qu’ils sont, on sent de la crainte dans leur regard éperdu de nous voir sans masque.

De quoi ont-ils donc peur ? De mourir ? Mais savent-ils qu’un jour ce sera le tour ? Alors place aux jeunes toujours pressés de prendre place à la place de leurs aînés.

Mais, attention, si ces derniers meurent trop vite, ils ne pourront pas participer activement à la reprise économique dont a tant besoin cette catégorie de la population qui serait alors destinée à la case chômage sans rien à toucher.

Ils vivront alors sur le dos de leurs parents faisant croire que la boucle est bouclée.

Dans les faits, l’aide inter-générationnelle est présente et évidente.

Il serait alors bon que les grands penseurs envahissant les studios d’un long monologue habituel cessent de monter en épingle ce qu’ils croient en rivalité.

C’est fou, le Puy éponyme rouvre ses portes mais sur certaines plages vous ne  pouvez pas encore vous installer statiquement ou pire les cafetiers et restaurateurs ne peuvent revoir dans de bonnes conditions leur clientèle pour un bon moment convivial.

Certains parlent du fait du prince en notre si chère République qui s’est permis d’abolir l’Isf pour la réduire à un Ifi continuant à sanctionner de malheureux propriétaires qui étaient bien heureux d’avoir hérité de leurs père et mères d’une bien belle résidence principale.

Et bien entendu, il n’est pas question de remettre l’Isf puisqu’il ne serait pas à la hauteur de nos besoins financiers actuels.

Il y avait un autre argument de dire que les riches (re)partiraient.

Or, si l’on tient compte d’une récente étude, il y a près de 6 millions de riches puisqu’on l’est à partir d’un mirifique gain de 3 750€.

Il y a peu de vraisemblance que ces 6 millions quittent la France emportés par leur avidité.

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