Les Français circulent nettement plus que pendant le premier confinement

Alors que la distance parcourue par les voitures particulières avait baissé de 80% à 90 % selon les mois du premier confinement, cette fois-ci, la baisse n’est plus que de 30 %, calculée sur la base de la consommation de carburant.

Ce pourcentage est confirmé par la société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France, qui vient de communiquer les chiffres de son trafic.

A Paris, intra-muros, l’adjoint en charge des transports notait une baisse de 29 % de la circulation le 2 novembre, à Paris, on est loin de la baisse de 70 % lors du 1er confinement.

Concernant la fréquentation des transports publics en Ile de France, la baisse de la fréquentation est d’un peu plus de la moitié par rapport au niveau atteint fin octobre, à 30 % de la moyenne, avec des pics marqués aux heures de pointe, le matin, des creux dans la journée et quasiment personne le soir.

Les tendances sont les mêmes en région, avec un léger plus de monde, jusqu’à 40 %, en moyenne.

Par contre, dans les trains régionaux, les TER, la fréquentation est tombée en moyenne à un tiers de la normale avec des pointes marquées le matin et le soir et des trains circulants vides dans la journée ce qui prouve que les gens prennent le train pour le travail.

Dans les TGV, la fréquentation est tombée à 15 % contre 50% en octobre, en semaine, les trains étaient plus remplis les week-ends, alors qu’au plus fort du confinement, au printemps, on était tombé à 1%.

Avec les écoles, les services publics ouverts et l’activité économique qui se poursuit, les citadins ont été moins nombreux à se mettre au vert, dans un rapport de 1 à 3, au printemps 400 000 parisiens avaient quitté Paris, aujourd’hui, ils sont 150 000 seulement.

Tour naturellement, la pollution, du fait du trafic routier n’a nulle part baissé d’une façon significative, pas plus que la circulation du virus.

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