Jean-Guillaume Dumas est professeur à l’université Grenoble Alpes et directeur du master « cybersécurité ».
Arian Tichet est maître de conférences en économie à l’université d’Auvergne.
Sébastien Varrette est chercheur à l’université du Luxembourg.
Depuis quelque temps, nous entendons parler de « blockchains » sans jamais avoir de véritables définitions, à se demander si ceux qui prononcent ce mot imaginent que tout le monde en connaît la signification ou bien qu’eux-mêmes ne sachent pas vraiment définir ce qu’est une blockchain.
Même en prenant une définition simple : « Une blockchain (chaîne de blocs) est une application informatique qui utilise des techniques cryptographiques permettant à des entités de réaliser entre elles des opérations sans l’intervention d’un tiers de confiance (banques, notaires…). »
Nous ne sommes pas vraiment avancés.
Les 4 auteurs de cet ouvrage décortiquent la notion de blockchains en 50 questions, on sent que l’écriture est à « 4 plumes », je suppose qu’ils se sont partagé les 50 questions.
Résultat, le style d’écriture est un peu différent d’une question à l’autre, parfois les développements sont un peu trop techniques pour des lecteurs qui n’aiment pas particulièrement les formules mathématiques. Mais, globalement, la lecture est agréable.
Le quatrième chapitre va aborder d’autres utilisations des blockchains et le cinquième chapitre aborde des questions techniques.
Qu’en est-il des chapitres deux et trois ? Ils abordent de manière détaillée les cryptomonnaies et plus particulièrement le bitcoin qui a droit à un chapitre complet. Les 2 chapitres répondent à 20 questions sur 50. Cela donne l’impression que les blockchains seraient principalement utilisées par les cryptomonnaies.
Pour avoir une connaissance des blockchains, mais sans être obnubilé par les cryptomonnaies et sans tomber dans questions techniques relevant de spécialistes, la solution est de lire le premier chapitre « blockchains et technologies de registres distribuées », puis les 2 premières questions du chapitre 2 « un exemple concret le bitcoin », puis la première question du chapitre 3 « blockchains et cryptomonnaies » et enfin le chapitre 4 « utilisation alternative des blockchains ». Et en mettant de côté tous développements mathématiques et informatiques qui n’apportent rien.
Avec une lecture sélective, sans être ni informaticien, ni mathématicien, on va apprécier les explications et en fermant cet ouvrage, savoir – enfin – ce qu’est une blockchain et à quoi cela peut servir.
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