Le trottoir d’en grâce

Dans le grand débat qui, si j’ai bien compris, doit réunir tous les petits débats organisés ici et là, il n’est entendu que ce que le décideur in fine écoute.

Alors, il fait bonne mine aux demandes des travailleurs pour le renforcement de leur seul pouvoir d’achat.

Mais, pour les autres, à part leur dire de se mettre au boulot qu’il n’y a pas, aucune proposition de faite si ce n’est de rentrer chez vous les mauvais casseurs sinon vous serez infirme à vie grâce à l’excellence de tirs de l’homme casqué des forces de l’ordre protégé, lui, des projectiles derrière son bouclier si son copain ne lui a pas chopé.

L’illuminé en voyage des pharaons, a cru voir la mer s’ouvrant devant lui.

Il en a déduit que, ce qu’il ne retenait pas du mouvement gilets jaunes, n’était que l’écume de jours.

Et dire que ce grand prédicateur de sa secte avait retenu la leçon de ne pas être pédant, prétentieux.

Pour protéger les occupantes de certains trottoirs, il ne suffit pas que celles-ci aillent de l’autre côté de la rue pour travailler comme l’aimerait à croire l’illuminé de service en débat.

Les députés d’avant la législature actuelle, ont gravement décidé de non pas sanctionner et rechercher plus les proxénètes, honnêtes travailleurs puisqu’ils gagnent beaucoup d’agent, mais de chercher crosse aux client qui se demandent bien pourquoi ils résisteraient à l’offre promise.

Bilan, lesdits vont voir ailleurs si l’on rase gratis et les dames du trottoir en sont pour accepter une clientèle qui louche et les vandalise encours plus que leur compagnon de fortune.

C’est vraiment beau quand un technocrate énarque se met brusquement à réfléchir terrain.

Mais dans le grand débat qui ressemble à un petit foutoir, va-t-on oser donner la parole à ces belles vues de loin ou préfère-t-on continuer à faire l’autruche comme pour une certaine plante dont une grande partie de la population et une majorité des 16-35 ans consomment avec appétit que ce soit le lundi vert ou non.

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