Il s’avère que le trafic de la drogue n’échappe pas aux aléas de l’économie classique, avec la crise sanitaire, ce marché souterrain qui pèse en temps normal, selon les autorités qui devraient l’empêcher, la direction centrale de la police judiciaire, 3,5 milliards d’euros par an en France, tourne au ralenti depuis près de deux semaines, l’approvisionnement de ce marché étant coupé du fait de la fermeture des frontières, qui a pour une fois du bon.
Pour l’instant, l’activité peut continuer jusqu’à l’épuisement des stocks, mais il y a, du fait du confinement, beaucoup moins de déplacements de gens qui se rendent sur les lieux d’approvisionnement, explique à la presse, la commissionnaire divisionnaire à la tête de la brigade des stupéfiants de Paris et la marchandise s’épuise, faute d’approvisionnement, de plus en plus, c’est un secteur en crise.
Depuis la fermeture des frontières, il n’est plus question d’assurer des « go fast » depuis les pays fournisseur, avec des voitures puissantes et rapides, qui bravent les forces de l’ordre, avec des cargaisons d’herbe
La situation est la même pour le trafic de cocaïne, avec la fermeture des ports et des aéroports qui empêche la drogue produite en Amérique latine d’arriver en Europe, le phénomène des « mules », notamment en provenance de Guyane est, pour le moment, endigué.
Le préfet de police des Bouche du Rhône constate sur le terrain que dans les quartiers nord de Marseille, si les allées et venues ont baisées, elles n’ont pas encore totalement cessé, même si des revendeurs et des clients sont verbalises pour non-respect du confinement.