Le « tout-sécurité » dans les écoles, une mesure de plus en plus répandue

Depuis le début de l’année, de nombreuses fusillades ont eues lieu dans des écoles aux Etats Unis. Cette fois encore, une violente attaque a éclatée en Floride, mercredi 14 février.

Nous ne pouvons ignorer les drames outre-Atlantique, par conséquent la sécurisation de nos établissements scolaires est devenue un enjeu majeur pour la France. Plusieurs régions l’ont bien compris et ont commencé à installer des tourniquets de sécurité à l’entrée des écoles, le but étant de sécuriser et surveiller au maximum tous les individus qui pénètrent et sortent des bâtiments.

Dans les Alpes Maritimes par exemple, quatre collèges sont déjà équipés de ce système depuis cet été. Les élèves ne peuvent entrer dans les établissements que sur présentation de leur carnet de correspondance à l’intérieur duquel se trouve une puce électronique qui permet de déverrouiller le tourniquet aux heures prévues par l’emploi du temps.

On peut se demander comment les collégiens, les parents et les professeurs vivent ce changement et si ce type d’équipements n’interfère pas avec la scolarité des étudiants.

Certaines régions ont décidé de passer au « tout sécurité » dans leurs écoles tandis que d’autres attendent toujours. Devons-nous voir un lien avec les attentats perpétrés dans ces régions ? Dans ce cas, pourquoi la capitale, cible récurrente d’attentat, et cible potentielle de ce nouveau genre d’attaque n’a-t-elle toujours pas adopté ces systèmes de sécurité dans ses établissements scolaires ?

Sommes-nous entrés dans une aire de « tout sécurité » ? Avons encore vraiment le choix ? En tout cas le reste de la France semble aujourd’hui ne pas s’imposer de faire ce choix « tout sécurité ».

Tribune de Jean Marc Sanchis – Directeur Département Haute Sécurité de La Barrière Automatique

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