Le souffle d’une explosion de gaz laisse des traces
Certes, l’explosion de méthane qui vient de se produire le 12 janvier rue de Trévise dans le centre de Paris, qui a déstabilisé 30 immeubles rue de Trévise et dans les rues adjacentes, dont des hôtels, à deux pas des Folies Bergères, en supposant qu’il devait s’agir de l’explosion d’une nappe de gaz, probablement souterraine, relativement importante, d’origine encore inconnue.
Le méthane qui a pris la suite du gaz de houille d’antan, pour l’alimentation des habitants des villes, est un hydrocarbure gazeux, associé au pétrole, distribué par des canalisations enterrées.
Il est plus lourd que l’air et en cas de fuites le méthane, s’écoule au niveau du sol où se situent normalement des ouvertures de sécurité, qu’il ne faut boucher en aucun cas.
Il ne faut pas confondre le méthane avec le butane et le propane, des gaz de pétrole liquéfié, de même nature que le méthane, mais d’une puissance plus forte, commercialisés en bouteilles de différentes tailles, pouvant se substituer au méthane là où celui-ci n’arrive pas et sur les chantiers pour des travaux par points chauds, nécessitant un permis de feu.
Des explosions de gaz comme celle qui vient de se produire sont heureusement rares car les fuites, le gaz étant odorée, sont rapidement détectées, la où elles se produisent où après avoir alerté les pompiers.
Cela a dû être les cas rue de Trévise, car une équipe de pompiers d’une caserne voisine était sur place, au moment où l’explosion s’est produite, faisant parmi elle eux, deux victimes.
L’explosion a bouleversé la vie des habitants du quartier, beaucoup ne pourront pas regagner leur foyer de sitôt, les architectes de la Préfecture ont expertisé la trentaine d’immeubles situés dans la zone du sinistre, afin de déterminer si les habitants pouvaient y retourner, en constatant que treize immeubles sont dans l’immédiat inhabitables.
Pour quatre d’entre eux, ce n’est qu’une question de jours, le temps de rétablir l’eau et l’électricité, pour trois autres les réparations dureront plusieurs semaines et pour six plusieurs mois.
Rappelons que l’explosion a fait quatre morts, dont deux pompiers en service commandé et cinquante blessés.