Le scénario se marier d’abord et avoir des enfants après relève du passé
La France détient le record en Europe, avec près de six enfants sur dix naissant hors mariage, c’est une moyenne qui s’est établie en 2017 à 59,5 %, contre 50,7 % en 2007.
Selon les chiffres fournis par l’INSEE, ce sont les départements et régions d’outre-mer qui battent tous les records avec 83,6 % des naissances hors mariages et en métropoles les pourcentages varient d’une région à l’autre.
Dans les départements de l’ouest il est de 72,3 dans les Côtes d’Armor ou dans le Centre de la France, avec 75,9 % dans la Creuse et 74,3 % dans le Cantal.
Seul dans le Rhône et très curieusement en région parisienne, une majorité de couples sont mariés avant d’avoir des enfants, ainsi dans les Hauts de Seine, seules 40,4 % des enfants sont nés hors mariage 2017.
La proportion des naissances hors mariage a été multipliée par 10 depuis les années 1960, avec 5,9 % des naissances hors mariage et le seuil des 50 % a été franchi, avec 50,7 % en 2007.
Faire des enfants hors mariage n’est pas grave, tant que la mère et le père vivent ensemble, s’ils se marient ensuite pour donner une légitimité aux enfants.
Ce qui est lamentable, ce sont les couples mariés ou non qui ne s’entendent plus et font, avant de se séparer un second enfant, dans l’espoir, généralement vain, de se retrouver, les enfants subissant les conséquences, des droits de garde ou de visite douteux, où les grands ont aussi une place de garde à jouer.
Comme les couples qui se séparent sont jeunes, ils se remarient, pour former des familles recomposées à laquelle chacun apporte sa propre progéniture, et pour donner ensuite naissance à une nouvelle fournée, ce qui donne lieu, parfois, à de drôles de cohabitations et à pas mal de frustrations.
À sein de l’Union européenne, cette situation n’est pas majoritaire dans 8 pays, ainsi la Grèce reste dans le schéma traditionnel avec seulement 9,4 % de couples non mariés, à la naissance de leur premier enfant.
