Le président Macron à tort
Emmanuel Macron est peut-être le président de la République, mais il a tort, tort de refuser la démission de Gérard Collomb.
C’est vrai qu’en ce moment, depuis la rentrée, notre pauvre président accumule les démissions, dont la plus emblématique ; celle de Nicolas Hulot.
Sans parler de son image qu’il a sérieusement écornée à Saint-Martin, non pas qu’il ait rendu visite à un ancien détenu. Si ce jeune homme a purgé sa peine, il redevient un citoyen comme les autres. Mais qu’il ait pu accepter d’être pris en photo en enlaçant des hommes, torse nu. Ne me dite pas qu’ils n’ont pas une chemise, un tee-shirt à se mettre. Ce n’est pas une tenue acceptable pour recevoir le président de la République.
Mais revenons à Gérard Colomb, ce dernier présente sa démission à Emmanuel Macron. Il est évidemment que cette démission n’arrange pas le président Macron. Mais, peut-il l’empêcher de partir ?
Ça me fait penser à ces couples, ou l’un dit à l’autre « je veux qu’on se sépare » et l’autre dit « NON ».
Que gagne-t-on à ce petit jeu ? Rien, peut-être de repousser un peu la fin.
Il est, simplement, possible de poser la question « as-tu bien réfléchi ? » Mais, c’est tout. Et la réponse est généralement « OUI ».
Gérard Collomb a présenté sa démission à Emmanuel Macron, je ne crois pas que ce ministre est fait cela à la légère. Ce n’est un jeune perdreau, c’est un vieux routier de la politique.
Face à ce refus, Gérard Collomb va rester… un peu… mais est-il encore véritablement à 100 % à la tête de son ministère ? Certainement pas.
C’est aujourd’hui, une fin inévitable qui plane au-dessus du ministère de l’intérieur. Désagréable pour ses collaborateurs, inacceptable pour l’opinion publique et les relations internationales.
Même si, pour le moment, Emmanuel Macron a refusé la démission de Gérard Collomb, nous pouvons considérer que nous n’avons plus de ministre à la tête du ministère de l’intérieur.
Qui sera le prochain à quitter le navire d’Emmanuel Macron ?
