Le plan pauvreté annoncé dès octobre 2017, différé depuis, est attendu pour le 15 septembre
Les associations, déçues par ce retard ont été reçues en juillet à déjeuner à l’Élysée, par des collaborateurs du Chef de l’État.
La France est un pays riche mais le nombre de pauvres ne cesse d’augmenter.
Chaque pays a ses pauvres, et si leur nombre augmente en France, parmi les salariés et parmi les retraités, c’est parce que les salaires et les pensions diminuent, mais pas les taxes, les impôts et les charges incontournables inévitables qui pèsent sur eux.
Une nouvelle catégorie de salariés est née, les salariés précaires, à temps partiel, sans parler des chefs d’auto-entreprises, généralement des salariés qui ont perdu leur emploi, qui montent une entreprise avec leur indemnité de licenciement, dont certains tirent leur épingle du jeu et d’autres pas du tout.
L’État vient en aide au plus démunis, ce qui est tout à fait normal.
Dans ce contexte, la ministre des solidarités et de la santé, chargée de ce dossier, avec à ce côté le délégué interministériel de la lutte contre la pauvreté, un poste qu’il a fallu créer, tant la situation est devenue grave, a dévoilé devant la presse la philosophie du gouvernement.
Selon celle-ci « les prestations monétaires ont jusqu’à présent permis de réduire l’impact de la crise économique, pas de diminuer les inégalités de destin, car quand on naît dans une famille pauvre, on le reste pendant des générations ».
Je m’inscris en faux contre cette affirmation, naître dans une famille pauvre est certes un handicap, mais c’est aussi un puissant stimulant pour s’en sortir, ceux qui réussissent en France ne sont pas tous nés avec une cuillère d’or dans la bouche.
C’est dans un entretien au Journal du Dimanche du 12 août, qu’elle a annoncé pour 2019 la mise en place d’un versement unique des allocations, un premier pas vers l’allocation sociale unique dont l’échéance est repoussée en 2020 ou 2021.
Elle s’adaptera aux ressources de chacun, comme le prélèvement de l’impôt à la source, comme un impôt négatif, celui qui gagne moins que le seuil réglementaire, adapté à sa situation familiale, touche le complément.
Ainsi, les allocations s’ajusteront immédiatement, sans décalage, aux revenus, a précisé Agnès Buzyn, mais à budget inchangé, car il n’est pas question pour le gouvernement de revaloriser les aides sociales, il fixera le seuil réglementaire, dans son cadre de son budget.