En 2019, on a compté 143 000 blesses sur les pistes de ski, malgré de gros investissements des stations dans la sécurité, des accidents généralement imputés à l’imprudence des pratiquants de ski et autres moyens de glisse.
Avec les arrivées de nombreux vacanciers de la zone C, qui englobe Paris, Versailles et Créteil, mais aussi Toulouse et Montpellier, le moment est bien choisi de mettre en garde ceux qui font leurs premières descentes, généralement sans la moindre préparation physique préalable.
C’est dans ce contexte que l’Association des médecins de montagne, l’AMM qui regroupe 300 généralistes répartis sur tout le domaine sciable français, soit environ 250 stations a recensé 143 112 blessés en 2019, sans compter ceux, qui victimes de blessures légères, ne se font pas fait connaitre.
L’entorse de genou est le dommage corporel le plus courant chez les pratiquants de ski alpin, d’où l’intérêt de bien faire régler ses fixations en fonction de sa taille, son poids et son type de ski.
La fracture du poignet est constatée sur près de 30 % des blessés pratiquant le snowboard, l’instrument de glisse à la mode, d’où l’intérêt d’avoir des protections adaptées à cette pratique sportive.
Le nombre de blessés recensé a augmenté de 6 334 entre 2010 et 2019, alors que le nombre de journée skieurs a baissé de 4,7 % sur la même période, ce qui fait que le premier facteur de la hausse du nombre d’accidentés est sans aucun doute le changement de comportement des pratiquants, sur les pistes.
Des élus de stations de sport d’hiver ont constaté à ce propos que certains sportifs se conduisent de manière individualistes sur les pistes, sans tenir compte des règles minimales de sécurité, tout en profitant d’un matériel de plus en plus performant au niveau de la vitesse et viennent à la montagne pour se défouler, comme d’autres en voiture, sur les routes.
D’autres, des amateurs de sensations fortes, sachant que l’on viendra les secourir en toutes circonstance, prennent, avec une bonne assurance des risques insensés, parfois, hors-pistes.
Il faut savoir que la montagne reste un espace naturel dangereux, que ce n’est pas un parc de loisir sécurisé.
Le fait que durant les vacances scolaires, les stations doivent faire face à un pic de fréquentation, multiplie les risques d’accidents.
Bonne glisse, si vous partez pour la montagne en cette saison, mais soyez prudents.
