Beaucoup le disent, le monde d’après ce coronavirus ne sera pas une reprise purement et simplement du monde d’avant.
Il ne faut pas croire que nous avons appuyé sur le bouton pause et qu’il suffit d’appuyer sur le bouton lecture pour que …
Au-delà de l’arrêt de l’économie, des milliards injectés pour la maintenir en vie, il est clair que ces semaines de confinements vont pousser nombre d’entre nous à réfléchir et peut être à ne pas avoir envie de reprendre leur vie d’avant.
Celles et ceux qui avaient des commerces, de petites entreprises qui ne marchaient pas très bien, et qui sont en ce moment à l’arrêt, c’est peut-être l’occasion de ne pas rouvrir.
Celles et ceux qui étaient salariés, mis au chômage technique ou simplement sans activité, mais qui allaient « au travail » en se demandant ce « pourquoi », en ne supportant plus leur hiérarchie. Que ce soit des salariés du privé ou du public, la problématique est la même.
Celles et ceux dont l’univers à cause du confinement, se limitent à leur conjoint(e) et qui s’interrogent, n’ayant jamais vu autant « l’autre ».
Nous sommes à mi-parcours du confinement, il faut que les semaines qui restent soient des semaines de réflexion, pour comprendre ce qui se passe, non pas le plan médical, mais sur plan personnel.
Lorsque d’une manière ou d’une autre, on nous annoncera « le confinement est terminé ». Ne vous laissez pas prendre au dépourvu, profiter de ces semaines pour construire votre réponse.
Et le moment venu, mettez en application votre nouveau projet de vie, qui pourra être la continuité du monde d’avant ou un nouveau monde. Pour éviter de vous dire après le confinement « mais pourquoi ai-je repris mon ancienne vie ? »
