Le Maure m’ a tuer de Marcel Audiard chez Publishroom Factory

Bizarre, pour le moins inhabituel, ce livre qui commence par une litanie des antagonistes.

Suivie d’un prologue en forme de résumé d’une histoire d’un livre que l’on aurait oublié de lire s’il avait existé.

Et le titre est peut-être là pour rappeler une ancienne histoire du sud-Est français.

Poursuivons-donc notre lecture.

Pourtant celle-ci, du moins dans son début, est corsée.

Tant dans le langage des mots fleuris utilisés que les histoires qui s’accumulent sans prévenir gare.

Tout vous tombe dessus, sans aucun respect pour votre qualité de lecteur, avisé certes, mais ce serait bien de ne pas trop en profiter.

On a du mal donc à se situer.

D’autant plus que l’écriture des mots formant phrases courtes est rythmée, aucun arrêt pour souffler.

Pas le temps de toujours tout comprendre d’un français plus guère parlé aujourd’hui même s’il est souvent d’argot à une mode moindre d’un célèbre personnage disparu.

Tout juste si la fin de chapitre autorise de respirer avant de prendre le suivant.

Mais, à la longue, on y prend goût et poursuit ce qui devient marathon.

Pourtant le coup de barre arrive.

Je ne la prend plus.

Je la laisse à ces belles plumes connues qui d’un meilleur savoir que le mien semble encenser l’ouvrage qui chez moi fait des ravages d’incompréhension.

Aussi si cela vous tente, reportez-vous à la quatrième de couverture pour vous laisser aller d’une certaine complaisance.

Moi, j’en ai terminé.

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