Le hic, c’est que le retour vient d’une très petite partie de la population qui est l’élite sachant écrire et peut-être penser.
Ceci, dit, même si ces écrits prennent pour exemple une certaine catégorie de femmes, l’effet est saisissant et malgré tout ce que l’on peut en dire aujourd’hui, la condition féminine a bien évoluée dans le bon sens même si le chemin est encore long.
Toutefois, il semble indéniable que c’est à cette époque médiévale que la femme commence à prendre corps.
Elle n’est plus nécessairement objet de désir – qui leu vaut tant de sévices : l’homme préférant s’en prendre plutôt à l’objet qu’à son désir – elle a désormais le droit d’être, dès lors qu’elle fait part de son désaccord pour ne point se faire prendre comme une bête.
Et encore est-ce seulement dans les couches supérieures de l’élite nationale.
Il faut prendre le peu de temps nécessaire à lire cet ouvrage d’autant qu’il est écrit dans un style correspondant bien au profil de l’auteure ; et, il est toujours intéressant de se rappeler le passé : peut-être cesserez-vous de dire que c’était mieux avant.
- Le Malheur d’être FEMME
- Auteure : Pascale Bourgain
- Éditeur : École Nationale des Chartes-PSL
- 55 pages (lexique compris) en petits caractères – Prix public 8€ (Isbn 978 – 2 35723 – 185 – 6)
