Le confinement qui vient d’être décidé doit casser la progression de la Covid-19
Le président de la République, en annonçant aux Français le retour du confinement, en leur expliquant que cette mesure s’impose, car toutes les mesures précédentes ont échoué, ce qui fait que le confinement est, même si le chef de l’État n’a pas employé ce terme est, « notre dernière chance » à ralentir la progression du virus.
Les mesures en vigueur aujourd’hui sont plus légères que celles prises au printemps, pour cette raison, le président Macron s’est donné deux semaines pour en estimer le résultat.
Si les résultats sont satisfaisants, les mesures pourraient être allégées, où renforcées, le cas contraire.
C’est qui est surprenant, c’est l’attitude de Maires, souvent véhémente, d’un grand nombre de villes, qui voudraient autoriser l’ouverture de certains commerces, non alimentaires, qu’ils qualifient d’essentiel, au mépris des objectifs du confinement.
Ils ont depuis toujours une dent contre les grandes surfaces qui font concurrence au commerce des centres-villes et, depuis peu contre des enseignes de distribution comme Amazon, qui se montrent efficaces face au commerce traditionnel, par des livraisons rapides, à des prix imbattables pour des produits identiques.
Ils évoquent la distorsion de concurrence entre petits commerces, qui ont leur clientèle et les grandes surfaces qui séduisent une autre clientèle par leur choix et leurs prix, de là à parler de concurrence déloyale est un pas facile à franchir, alors que les deux types de commerce ne s’adressent pas à la même clientèle.
Certes, le confinement ne joue pas en faveur du commerce en centre-ville qui est fermé, alors que l’un de ses clients, qui a besoin d’un article peut se faire livrer par Amazon, nettement moins cher, résultat le magasin de proximité perd une vente, mais peut-être aussi un client, séduit par la vente à distance, c’est la vie.
Des initiatives se font jour, comme au Sénat, sous la forme d’un amendement à la loi prolongeant l’état d’urgence pour permettre aux préfets de rouvrir des commerces de proximité en cas de conditions sanitaires favorables, pourquoi pas, si le virus est sous contrôle.