Le caniveau

Non, ne croyez pas que j’en veux à cette dame qui arrive, à son tour, à son retour d’âge.

Ce qui explique sans doute ses répliques glaçantes vis à vis de tout ce qui touche le genre masculin.

Mais, comme il est étrange de la voir se servir de son côté masculin pour tenter zigouiller celui qui serait à portée de tirs.

Et de la valseuse, il y va au char, au tank, elle fonce sans discernement sur sa proie.

Tout cela me laisse de glace tant elle donne froid.

Non ce qui m’agace, c’est que lorsque je vais chez mon garagiste, je râle contre la facture trop salée à mon goût ; il s’appelle rousseau.

Allez en bibliothèque et ne plus pouvoir voir en écriture Rousseau devient un fardeau littéraire.

Mais aussi, à chaque départ de mon domicile, je me retrouve avec mon trousseau.

Ce dernier ne m’échappe même lorsque je suis de retour me croyant tranquille.

Elle me fait penser à un rouleau compresseur guidé par la haine.

Elle terrasse le masculin comme l’outil le fait du macadam.

Elle s’enflamme, se croyant Jeanne d’Arc.

La pucelle en politique, le reste je m’en fous, se fraie son chemin en voulant qu’il soit autoroute.

Elle n’est pas d’extrême droite.

Elle est d’extrême gauche : c’est beaucoup plus simple de parler.

Mais les inquisiteurs sont toujours d’extrêmes.

Elle s’empare de la vie privée des autres pour faire monter la fièvre de son envie de pouvoir.

Elle se dit femme, alors elle fait la chasse aux sorciers.

Elle leur jette un sort ; bientôt chacun devra apporter la preuve qu’il n’a pas violenter une de genre féminine.

Et peut importe, si l’une refuse de venir se faire entendre, elle dit haut ce que l’autre ne pense pas tout bas.

Et, désormais, elle tente de se porter victime, non pas par son époux de mari qu’elle juge déconstruit, ni par ses enfants qui doivent se faire tout petits, mais par la méchanceté médiatique qui devient mélasse dans laquelle elle s’est jetée.

Qu’elle en finisse de ses commérages.

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